DJALMA PRIMORIDAL SCIENCE/ Ephia Gburek




 

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DJALMA est un mot javanais qui signifie métamorphose. Appliqué à la transmigration des âmes, il signifie la transformation vers l'humain. Appliqué aux processus chimiques, il signifie fermentation. Un croisement de significations métaphysiques et mondaines.


Djalma Primordial Science a été fondé en 1998 par la chorégraphe Ephia Gburek et le musicien expérimental Jeff Gburek. De ce partenariat d'écoute est née une pratique physique centrée sur la fragilité du corps et sa relation à l'environnement : un acte d'incarnation, pénétrant la physicalité même de l'émotion, allant au-delà de l'expression jusqu'à la métamorphose. Leur collaboration s'étend sur dix ans d'expérience de performance et de pédagogie à travers les États-Unis et l'Europe. Ephia Gburek, aujourd'hui basée en France, poursuit la trajectoire de la compagnie en créant des œuvres délicates et troublantes qui brouillent les distinctions entre théâtre, danse et performance. Les créations de Djalma Primordial Science - qui apparaissent dans des théâtres, des galeries, des bâtiments abandonnés, des trous béants dans la terre — s'appuient sur les particularités du paysage et l'architecture pour démanteler l'espace illusoire du « théâtre » et aboutir à une situation instable, une posture vulnérable, une expérience intensément ressentie.

 



Par des actions minimales et intimes, Djalma cherche à ouvrir les limites de la perception du public. Jouant avec l'élasticité du temps, leurs œuvres provoquent une délicieuse confusion entre les mondes animés et inanimés. Dans sa pratique, le corps (étendu) devient oreille. Et les sons évoquent des états de transformation physique (décomposition, agitation, coagulation, immersion). Les os de la danseuse se distordent, laissant une traînée d'humidité sur le front, ses membres deviennent du papier de soie délicat qui prend feu, sa forme s'évapore et se condense à nouveau. Comme l'origine de tout son dans le mouvement : la danse n'est pas seulement vue, mais ressentie, transmise directement du corps du danseur au corps du spectateur, dans cette ultime frontière du tissu relationnel.


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  TRANSMISSION

En plus de ses créations chorégraphiques, Ephia Gburek anime régulièrement des stages sur différents thèmes : la vie secrète de la matière (les relations entre le corps et l'objet), la cartographie corporelle (une anatomie de la sensation), les sentiers intérieurs (explorations des environnements internes et externes). Pour plus d'informations, visitez  STAGES.
 

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